vendredi 11 avril 2008

GELITIN : une belle merde au Musée d’Art Moderne

Voilà c’est fait et j’en suis pas peu fier, j’ai mis les pieds dans un Musée, et pas des moindres : le Musée d’Art Moderne (MAM pour les intimes, comme Michelle Alliot Marie, quoiqu’un peu différent en fait…).

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Alors voilà on rentre et tout ça - je passe les détails (billet coupe-file gratuit pour moi, place payée en bonne et due forme pour mon acolyte merde-ça-y’est-j’ai-dit-les-détails-attendez-partez-pas…).

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Donc en bref le collectif autrichien (quel beau peuple) y fait acte de monstration (puisque c’est comme ça qu’on dit) d’un travail protéiforme (ça aussi ça marche bien). Et l’ARC (acronyme dont j’ignore le sens, cherchez sur google, vous mourrez moins con que moi ) nous qualifie donc l’affaire de « véritable événement » avec son lot d’« énergie participative » pour une œuvre « affranchie de toutes contraintes », bref, « le plaisir de l’art et de l’absolue liberté ».

Plaisir et liberté, deux sujets qui taraudent en effet Gelitin, collectif d’artistes bien dégénérés de la patrie du pourtant bien fasciste Jorg Haïder.

Au fil de notre progression (on pourrait aussi dire « régression »), nous découvrons avec horreur :
- la « pyramide humaine », poème de Karl Holmquist réécrit à l’aide d’un alphabet d’étrons photographiés puis assemblés sur tout un mur.
- Une orgie d’animaux (éléphants et girafes surtout) qui s'entubent dans des fresques du (pas vraiment) meilleur goût.
- Une accumulation furieuse d’organes et d’orifices interpénétrés, compilés dans des mélanges collages/pâte fimo d’un art brut assez hard-crade.
- Un gigantesque pied fait de croûtes de fromage en décomposition, et qui diffuse dans toute la pièce (il ne fait pas toujours bon être gardien au M.A.M.).




La liste est évidemment non exhaustive (il y a aussi de la peluche mutante recousue et de la destruction massive de placo…), l’expo comptant près de mille œuvres participant toutes d’un même élan d’absolu à la reconstitution des espaces du Musée du Louvre. Et de fait, rétroactivement, on replace la pinacothèque, le mur de hiéroglyphe, la Joconde, la librairie, les vestiaires, les gogues…



VERDICT :
J’ai pas vomi (mais vers la fin ça devenait limite).
Les types de Gelitin ont des sacrés paquets quand même.
Faut que je retourne au Louvre.
La rétrospective Sodome&Mogore au Musée d’Orsay, c’est pour bientôt.

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