mardi 30 juin 2009

My broken elbow au Kansas

Et ouais on fait tarder encore un peu le post des expos d'art contemporain à Lisbonne (mais bon j'aimerais bien vous y voir, j'écris mes chroniques avec mon sang moi, merde, c'est épuisant).

Pour vous faire patienter, je vous invite avec force à aller jeter oeil et oreille sur le oh combien merveilleux myspace de My broken elbow (si si ça existe toujours ce projet foireux).

my broken elbow

Vous l'aurez deviné, si Lethal met des photos de lui déguisé en enfant cow-boy sur Myspace, c'est pas en hommage au Roidelapop, mais pour toucher la corde sensible (et le porte-monnaie) des jeunes filles adepte de la triste combinaison chemises à carreau / guitare cagette / barbe dégueu.

Ben ouais l'électroacoustique qui tire vers le noise dépressif ça rapportait plus assez. C'est bien pour ça que je me suis fourni en mélodica et en ukulele (je ne suis pas le seul cependant, mais il n'est pas dans ma nature de balancer des noms).

A ce propos, je monte une chorale hippie pour signer chez Ohayo records (à moins que çe soit Ahoya). Mais je vous préviens, ces connards sont durs en affaire, il faudra faire montre d'une indéfectible volonté (et leur payer beaucoup de bières).

Ok Pat, je retiens ta candidature si tu joue du tambourin.
Allez... bisous

- -

lundi 29 juin 2009

Design urbain & Galerie animalière @ Lisbonne

L'assise urbaine Lisboète, entre Blob et Barbapapa... impossible de me rappeler précisément l'endroit.



Ca devrait s'arranger d'ici peu, puisque le street view de google map est en pleine préparation au Portugual.



Tout ça pour dire qu'on devrait bientôt aperçevoir Lethal près de son hôtel, en plein attente à un feu rouge (on a été pris en flag' par la voiture-scanner-mutante qui vole les âmes).


Là comme ça il me semble que c'était prêt de la Praça Do Comercio...


Côté galeries, la Galeria Jorge Shirley, qui expose essentiellement des éléphants morts...



Pour des explications un peu moins ridicules du travail de Nuno Nunes-Ferreira (désolé il est tard moi je suis pas cap'), je vous conseil le site de artreview




Allez demain on rentre dans le vif du sujet : musée d'art moderne (José de Azeredo Perdiago Modern art center de la Gulbenkian Foundation) et musée d'art contemporain (l'énorme Musée Colecçao Berardo, avec des expos temporaires de Peter Kogler (excellent) et Pancho Guedes (plutôt chiant)).

Et ouais en ce moment le Lethal journal, c'est plutôt "fuck dance, let's art !" que l'inverse.

Allez... bisous

dimanche 28 juin 2009

Andy Warhol by Pepe Jeans @ Lisbonne

En mai 2005, Lethal était à Lisbonne.
Aujourd'hui, une boutique : Andy Warhol by Pepe Jeans (paie tes slims à $700). Puisqu'on ne parle pas souvent shopping dans ces pages (ni tourisme d'ailleurs), je profite de cet apparté exceptionnel pour parler des deux en même temps.

Bref, si vous partez au Portugual cet été mais que vous êtes des losers , préparez votre visite en consultant un bon petit "city blog" :
www.spottedbylocals.com/lisbon
Il existe d'ailleurs des pages pour plein d'autres villes (Genève, Paris, Amsterdam...). Bon j'arrête là avant que le "Lethal" mue en "Cosmo" (arrgh non tout mais pas ça).



En voilà un endroit que Miss Bonbon apprécierait.




C'est beau, c'est pop, c'est bien cher aussi...



mais enfin de toute manière c'est pas demain la veille qu'on me verra porter un bracelet de force à imprimés mao ou un faux t-shirt vintage en strass avec des boîtes de soupe dessus, alors...






A demain pour parler galerie, éléphant et barbapapa !

samedi 27 juin 2009

Street art @ Lisbonne

En mai 2005, Lethal était à Lisbonne.
Et il a aimé ce qu'il a vu (plus que ce qu'il a mangé soit dit en passant).
Donc attention vous y couperez pas et c'est parti pour la séance diapo...

Aujourd'hui, les pochoirs de la Rua da Rosa :








Hé ho j'en vois qui s'endorment là au fond !







Vous avez le droit de poser des questions...



Hein c'est beau hein !



Content que ça vous plaise



On se voit demain pour les galeries et les magasins de design Liboètes (car oui c'est comme ça qu'on dit).

jeudi 18 juin 2009

Baste & Louis Bastard Napoléon : On m'adore



Et voilà, Louis Bastard Napoléon a bien travaillé.
Il redore le blason des pages jaunes chez les jeunes à grand coup de Gérard Baste.
(C'est déjà mieux que quand c'était à grand coup de Yannick dans les premiers extraits)...
J'espère que CB News va le faire monter dans le classement des concepteurs qui valent des lingots.

Côté Baste, on le préfère quand il chante... disons peut-être pas "j'pète quand j'crache" (un peu trop jusqu'au boutiste), mais au moins "Tapis rouge", enfin quoi un truc un peu plus gras.

Les attaques à l'attac auraient-elles eu raison de l'homme le plus crade du monde (ça se comprendrait en même temps) ?



Tiens d'ailleurs, en bonus, une petite vidéo de Baste période Game one (bien geek celle là).

lundi 15 juin 2009

Tristan et Isolde de Wagner par Olivier Py @ l'Auditorium de Dijon


La première impression que j'ai en rentrant dans ce nouvel antre du classique en province, c'est que l'opéra, ça s'est démocratisé... moi qui pensait être limite avec mon jean élimé, j'ai croisé un tas de connards en short et en tongs...les rares qui avaient des costards devaient être fous de rage de voir leur culture dégénérer ainsi.

Allez c'est parti pour 5H d'écoute, ça fait un peu peur comme ça mais en fait quand c'est bien fait ça roule. Le premier acte est très sympa, les décors sont modernes et limite indus. Le premier acte se déroule intégralement sur un grand paquebot en tôle qui ne cesse de défiler sur la scène. Opposition noir/blanc, lumières en contraste permanent. Immédiatement je suis séduit par Kurwenal, interprété par Alfred Walker. En revanche le look métaleux/motard de Tristan est très limite, moi j'aime pas mais j'ai sans doute pas le niveau pour comprendre les subtilités de ce choix. Pour le scénar vous vous reporterez au livret.

Acte 2 , c'est reparti, le clou de cet acte est l'échange lyrique de Tristan avec ( ou un "et/und" très important, voire métaphysique de l'oeuvre mais j'ai pas tout capté) Isolde. Le décor là aussi est très bien vu des chambres successive représentant le jour et la nuit d'après ce qu'on m'a expliqué (vous vous direz mais pouquoi il va à l'opéra celui là, s'il ne comprend rien, réponse: c'est pour la frime, ducon!). Franchement chouette, les lumières cartonnent toujours autant, mais en revanche les 45 mn d'amour me laisse relativement de marbre. Le moment où les amants se sont surprendre aussi, on découvre que Marke est le roi d'une monarchie fascisante (chien loup et ambiance mirador), dans un style rétrofuturiste, ses hommes de main ayant l'allure de gangsters de la prohibition. Franchement je ne sais pas si contextualiser précisément un œuvre telle que celle là vaut le coup...

2° entracte ou j'invente le futur de la chronique classique sur Lethal journal, me balader la prochaine fois avec un micro, enregistrer les commentaires du public au fil de ma déambulation pour me dégourdir les pieds. résultats ' "saisissant...", "pour une première c'est incroyable", "je n'ai pas du tout aimé", "tu veux une coupette", "Renée"...C'est pas tout mais faut y retourner ( il est 18H30 et je suis là depuis 15H). Trois de nos voisins ont laché l'affaire, remarque vaut mieux ça, que le vieux qui ronfle comme cela était arrivé à Bastille en son temps.



Le troisème acte est une débauche de flotte, y en a partout, on entend entre les tirades des chanteurs le flop flop des bottes de toute la clique. La mise en scène est toujours aussi chouette et Tristan a quitté sa veste de hardos, en revanche, des châteaux et des bateaux en plastoc sont laissés sur le devant de la scène pour nous rappeler son enfance, bof bof...Puis ambiance boite de nuit, après la mort de Tristan pour l'arrivée des sbires de Marke, des néons clignotent une minute ou plus, c'est trop, c'est quoi ce style grand guignol ? Kurwenal est toujours aussi puissant, Marke l'est tout autant ( c'est d'ailleurs les 2 qui recevront le plus d'applaudissements). Isolde trouvera la rédemption par les transfiguration, mais dans une mort non chrétienne qui va à l'encontre du bonheur bourgeois ( c'est Olivier Py qui le dit). Ce type a vraiment un look trop sympa ( pantalon et écharpe au vent) quand il vient se faire applaudir, ce qui fait que je le déteste aussi vite qu'il arrive sur scène.

L'orchestre de Dijon si j'ai bien compris s'est vraiment bien débrouillé pour donner à cette oeuvre une belle puissance sonore. Si vous n'etes pas sensible aux costumes pourris, séance de rattrapage demain à 18H

lundi 8 juin 2009

Clara clara @ Pena Feystare

C'était en avril, tout était prêt, j'allais poster, et puis dailymotion s'est mis à déconner scandaleusement... enfin la voilà la chronique du concert du 20 juin, lors duquel Clara Clara nous dévoilait en exclusivité son nouveau set...



Je l'avais annoncé ici même, et donc j'y suis allé...
Le Pena Feystare est une sorte d'établissement basque qui fait face à la cité des sciences, un bar en sous-sol avec lumière du jour en option et vue sur les couloirs du métro pour ceux qui veulent fumer des clopes. L'étage est quand à lui plutôt ambiance Flunch du sud ouest. Bon après les mecs sont pas méchants (on est fouillé trois fois à l'entrée malgré tout), et la bière est à 2,50.

Ce soir là, 6 euros la soirée pour 5 groupes, merci "arrache-toi un oeil" (nan c'est l'orga, remet ton globe oculaire à sa place...).




10Lec6, jeune groupe punk emmené par une chanteuse au look adolescent et ma fois fort crust joue devant trois personnes (10 maximum), dont la plupart font des photos donc c'est leurs amis ou ils ont un blog ou les deux. L'énergie est donc à peu près totalement absente du set, mais faut reconnaitre que sur le fond les compos assurent donc j'ai monté vite fait un bout des rushes (admirez le bassiste fantôme qui joue des riffs façon basse néanderthale des molochs) :




Les Gu Guai Xing Quiu sont plutôt graves, dans un délire musical post-grind qui fait bien penser à du Ruins, mais dans une version mise en scène façon famille tuerie (un trip Chalon dans la rue un peu louche en somme). Moi je me suis bien éclaté, mais tout le monde n'aime pas ce genre de truc (à part Mike Patton) :






Le nouveau set de Clara clara est mignon, ils utilisent pure data sur un ordi portable pourri contrôlé par un clavier maitre exhumé de fouilles antiques. Ça leur permet notamment de faire des morceaux de techno assez réussis dans le genre manchester des années 80. Maintenant c'est tout le monde debout, ce qui confère une ambiance dansante et bon enfant à l'affaire. Le problème, c'est qu'on se rapproche de par le fait d'une esthétique très-très animal collective, tant musicalement que scéniquement, et on s'éloigne encore un peu de la potion magique originale à base de poudre de deerhoof et de ligthning bold...
Pour le reste, le duo basse+batt Sabot s'est montré pas plus casse couille (pardon Charles je voulais dire rébarbatif) qu'à son habitude. Très virtuose dans son art aussi, mais bon c'est pour les mecs qui jouent Beethoven à la basse un peu quand même...

Smoke like a fish ont commencé tellement en retard qu'à leur du 1er morceau on rentrait se coucher (plus trop la frite pour du ska).
Voilà voilà pour cette belle petite soirée punk à chien avec croisage de Marion Masson là au milieu...

samedi 6 juin 2009

Ours Bipolaire

1 andre duracell + 1 clara clara + 1 chevignon (enfin 2 en fait) = 1 vrai nouveau "super groupe" lyonnais qui va plus tarder à faire parler de lui.

Allez un petit vidéo clip, mi-GRRRRND zero mi-Rick Hunter pour le plus grand plaisir de Louis Bastard et Little John je pense !

mercredi 3 juin 2009

Retour sur Villette Sonique 2009

Bon Villette sonique y'a pas à dire c'était bien... et je ne dis pas ça parce qu'on me paie pour le dire (ça c'est sur y'a pas trop de places gratos qui circulent... hum...).

Vous n'en verrez cependant pas la couleur sur la LethalTv, vu que le premier soir les appareils photos restaient au vestiaire (enfin surtout les gros comme le mien), et qu'après je me suis démotivé...

Bref, beau festival quand même (comme chaque fois), bien qu'avec une affiche quasi-entièrement pompée sur le Primavera de Barcelone (enfin y'a pas de miracles non plus).
Du rock n' roll beaucoup, du vrai, avec des vrais db, de la vraie sueur, de la vraie bière (à prix fluctuant cependant selon les lieux)...

MERCREDI A LA GRANDE HALLE /


>> JESUS LIZARD :


Un chauve et poilu qui se tire sur la nouille, crache partout par terre, slamme sans cesse, déchire des t-shirts qui sont pas à lui, fais des pompes en chantant avec le micro dans la bouche, ou laisse un grand type chanter un couplet à sa place, ça fait chaud au coeur... personnellement j'étais encore trop petit quand Iggy faisait ça avec les Stooges (avant de devenir une couille molle qui traine avec des écrivains foireux en parka).


>> SUNNO))) :



Les barbus encapuchés font jubiler ceux qui aiment les "notes qui font vibrer l'anus" comme aime à le dire le bassiste de Clara Clara...
Pour les autres (dont le chanteur de Jesus Lizard), on oscille entre scepticisme et haine, comme illustré par les commentaires de la vidéo sus-encapsulée. Je cite :

"Maxpow33r (il y a 10 heures) : so when does the song start?"
et
"blanknimrod (il y a 4 jours) : j'aimerais le savoir aussi. C'est une honte."

Bref, un magma de fréquences à haut volume pendant 2h30... à expérimenter live pour ceux qui veulent finir avec des acouphènes pour la vie (un vrai bonheur Lethal vous le dira).

>> MEN WITHOUT PANTS :
Dan the automator a connu de plus glorieuses heures. Entouré d'un sosie foireux de Dee dee Ramones, il essaie de mettre l'ambiance en première partie, avec un rock pompier et pas bien passionant, mais ça ne prend pas. Un groupe qui manque tellement de saveur que je ne vous ferai pas l'affront d'en diffuser un extrait ici.

JEUDI AU CABARET SAUVAGE /

2e soir, changement d'ambiance : la bière passe de 5 à 8 euros la pinte et les grunges trentenaires façon Boris Jacquin laissent place à des baby rockers en jean slim qui ont réussi à décrocher la permission de 22 heures. Quelque part dans un coin, Julien "SuperMonAmour" C. essaie de réhabiliter les chaussures bateaux et l'imper de pervers (ou alors il essaie de lancer une mode... ou alors il est là incognito pour exhiber ses parties... ou alors il a booké Ariel Pink pour un gros paquet de blé et vient voir si tout se passe bien...).

>> ARIEL PINK



Parlons-en de Ariel Pink. Encensés par une presse de lèches-bottes pour qui la révolution indé ne tient depuis 3 ans qu'à Animal Collective (que je ne déteste pas par ailleurs, mais enfin...), ce groupe s'avère déployer des trésors d'imagination pour nous servir des morceaux dégueullasses lorgnant tantôt vers Inxs, tantôt vers un rock prog baveux, tantôt vers les Beach Boys. Au final, l'attitude du chanteur évoque surtout Louis Bastard Napoléon en pleine démonstration de scandale dans sodome & mogore (pour ceux qui connaissent). Bon de toute façon on ne peut pas parler d'un auditoire déchaîné pour ce set à Villette sonique, donc passons à la suite...

>> BLACK LIPS



Je suis peut-être un vieux con (sans doute même), mais voir un guitariste claquer un renard au beau milieu d'un titre, et enchainer 45 minutes de show comme si de rien n'était, ça me choque. Enfin, quoi de plus normal pour la génération Pete Doherty me direz-vous... gloire au roadie qui s'est coltiné le ramassage de vomi à la fin du concert (ça doit se revendre sur e-bay).

Une bonne énergie rock n'roll sur certains morceaux, sinon des slows assez chiants, et un blonde à gros décolleté au premier rang, comme la vidéo de Kidi (Rocknrobot) le souligne justement (hey baby, sexy cette odeur de vomi, nan ?). Moi ça m'évoquait les Artic Monkeys (la musique par la gerbe), mais je suis un inculte, donc bon...


>> LIARS

Ces dernières années, on ne me casse pas les couilles qu'avec Animal Co. Non, il y a aussi les Liars. Merveilleux les Liars mwoyez. Drums not dead et tout.
Donc voilà c'est vrai que c'était pas mal (au détail près que j'ai du mal quand deux connards suant et laids veulent se coller à moi en se roulant des pelles, le trip "on se galloche au milieu du pogo", c'est toujours plus romantique dans un pub SFR).
Mention spéciale aussi au connard qui fonce une pinte à la main en direction de la fosse, déversant sur des vêtements non consentants le précieux nectar (au prix que ça coute, bordel).

Et c'est sur cette phrase de vieux réac' que s'achève la plus longue chronique de Lethal. En vous remerciant...

PS : c'est une honte, mais j'ai raté tous les concerts gratos du week-end (c'était la LethalParty annuelle à Decizes). En même temps on a bien rit avec Rasta.
Enfin pour mémoire, y'avait encore Lightning Bold, Omar Souleyman, Deerhoof, Dan Deacon (le plus beau festival parisien on vous dit)...





Cherchez Little John dans la foule...