lundi 26 janvier 2009

De la régression d’Octobrun’s en Décembre

Je vous ai parlé il y a un certain temps maintenant de mon exploit absolu, se taper la filmographie entière en tant que producteur et réalisateur de Judd Apatow. Vous me direz pourquoi se torturer ainsi ? C’est que j’ai commencé à entendre parler de lui sur France Culture et Lethal m’a sorti un article tiré du mag’ de MK2, qu’on ne peut taxer de faire l’apologie du cinéma commercial. Donc pour faire vite j’ai fait une semaine dont je suis sorti fourbu de tant de bêtise et de vulgarité mais aussi de bonnes idées.



Après avoir lu le bouquin d’A, De Baecque, j’ai appris que ce genre de films étaient abrégés aux states par le Sigle V.B.F. ( pour Very Bad Films) , ça ne peut que nous laisser songeur… J’ai commencé par « 40 ans toujours puceau », enchaîné avec « En cloque mode d’emploi ». Ca c’était pour Apatow réalisateur : ensuite le pire car en producteur c’est terrible ! « Rien que pour cheveux », « Sans Sarah rien ne va », « Frangins malgré eux », « Supergrave (sous-titre français : on veux du cul !) » . Et je n’ai pas eu le temps de me taper « Ricky Bobby roi du circuit »…

Bon on commence par quoi ? La thématique générale qui plait aux intellos ? Ben, comment dire, c’est simple, à chaque fois nous avons affaire à des Héros ( sic!) qui choisissent la régression pour faire face à la pression sociale. Donc on voit pourquoi on peut s’y intéresser, s’ils réagissent comme ça c’est que notre société (il faut comprendre ultralibérale) détruit les individus qui du coup préfèrent la connerie à la pression…C.Q.F.D. Bref ça montre que les radios publiques sont encore détenus par les gauchistes !

Dans 40 ans toujours puceau on a affaire à un geek qui collectionne les gurines (diminutif de figurines pour les geeks) sous blister et qui travaille dans un planète saturne like. Bon il faut qu’il baise parce que ses collègues le chambrent et finalement il va tomber amoureux et va vendre ses gurines pour monter sa boite…Ah l’amour et la geekitude ça colle pas toujours…



En cloque mode d’emploi, lui, c’est la version pour les filles, le scénar c’est qu’une nana célibataire veut baiser, elle tombe sur un gros geek ( dans tous les sens du terme) qui a de la tchatche et c’est parti pour le coup d’un soir…Le lendemain quand elle le voit fumer des pet’ et jouer à la console toute la journée, elle prend peur, mais pire un mois plus tard elle se rend compte qu’elle attend un gosse de ce type, alors bien sur le type va mûrir et assumer son rôle de père sous les regards hagards de ses potes camés qui décollent pas de la console. Moi j’ai bien aimé son projet de site, lister et séquencer toutes les scènes nichon dans les films d’horreur, si c’est pas geek ca ?


Rien que pour vos cheveux c’est assez gras et lourd mais bon c’est assez politiquement incorrect car pro-juif donc rien que pour ça c’est drôle… C’est une histoire de super agent israélien qui veux devenir coiffeur à NYC et qui va en profiter pour baiser des tas de mamies car c’est un étalon, le type…évidement après il va trouver l’amour, la morale Hollywoodienne est sauve.



Sans Sarah rien ne va est sans doute le plus chiant car il est lourd et gras sans l’être, c’est l’Histoire d’un musicien qui est plaqué par sa blondasse-pétasse et qui se retrouve à) Hawai pour oublier où elle est justement avec son nouveau petit copain…Bof bof


De belles têtes d'abrutis non?

Frangins malgré eux, c’est de la régression terrible une sorte de Dumb and Dumber ( en moins bien quand même) du XXI° siècle...2 cinquantenaires tombent amoureux et décident d’aménager ensemble, et ils ont chacun un fils d’une bonne trentaine d’année qui ne travaille pas et qui est resté bloqué sur une attitude enfantine d’enfant capricieux et débile, alors même qu’ils auraient pu être vu le milieu social des bon fils à papa chefs d’entreprise.C’est là qu’on voit le mieux le fond de la problématique Apatowtienne…( je fais fort sur ce coup là faut reconnaître !)



Reste Supergrave (on veux du cul ! je vous le rappelle), alors là on est plus dans le teen movie qu’autre chose c’est 2 lycéens qui veulent baiser encore et toujours avant le lycée, bon c’est pas terrible vaux mieux la redif’ du premier American pie...

Alors le bilan ? C’est qu’on retrouve toujours les mêmes thématiques les mêmes acteurs (Jonah Hill, il a une tête celui-la…que tous ces films sont gras et vulgaires mais c’est vrai qu’ils collent à la réalité de la jeunesse d’aujourd’hui. Bon moi ce que j’en dit c’est qu’il faut pas tout jeter mais en revanche vous les faites pas tous à la suite…

dimanche 25 janvier 2009

Les Wampas sont la preuve que Dieu existe


Le retour des papy du punk-yéyé francais est arrivé et leur disque est sur ma platine, ça peut pas faire de mal, au moins on aura une petite dose de R'n Roll ce dimanche. Bon alors la première nous dit que y a pas de single, mais j'espère bien trouver une petite pépite...En zappant une première fois je me marre bien avec "quand J'écoutais les cramps", dire que ca fait un bail qu'ils sont dans la place et que les petits cons du rock français se contentent de faire les marioles,ca ne peut être que salutaire mais ce n'est pas la petite que j'aime chez les Wampas ( une pépite façon "liste de droite"), sans doute cette chanson vieillira assez mal, et plus tard quand les autres auront disparu on se demandera de qui ils parlaient. Après j'enchaine sur "un dimanche à strasbourg" parce que j'y ai habité et les dimanches là bas , ben c'est pas forcément des bon souvenirs, alors les wampas eux ils disent quoi? que l'amour reste un rêve au bord du rhin, une ballade sympa, après vu que je suis dans la Nièvre j'ai continué ma playlist avec " Nevers était si bleu". Décidément c'est la tournée des villes et des amours perdus. Allez direction le titre de l'album, alors là c'est pas mal du tout, moi j'aime bien c'est du pur style wampas..."Petit Pd", enfin une chanson des Wampas pour que les gays puissent profiter autant que les autres du talent de D.Wampas quand il fait des chansons d'amour, je parie que personne va gueuler vu que c'est un type sympa le Didier, donc il a le droit de dire "PD", lui, en tous les cas ca a interet à faire danser sur les dancefloor des boites gays
Un meilleur cru que Chirac en prison donc. Sur ce je vais continuez de le faire tourner et je vous laisse regarder Drucker tranquille ( vous y croisez peut être les plasticines )


P.S. j'ai oublié de vous faire rire, ce mois-ci l'album du mois pour rock n folk c'est le dernier springsteen...je vous promet de demander le mois prochain à ma bibliothèque de résilier l'abonnement

lundi 12 janvier 2009

De l’universel au communautaire une brève réflexion sur le hip hop français

Je vous parlais de ma déception lors de mes dernière écoutes, avec ces lyrics flirtant avec l’antisémitisme et l’anti-occidentalisme forcené (Médine c’est rude tout de même). Après cela j’ai pris des nouvelles des anciens que j’aimais bien, genre Rocca qui s’est barré à Ny faire du hip hop latino pas mal du tout (Tres corones je kiffe, après peut être qu’il parle des même choses je connais pas l’espagnol), est-ce parce que comme d’autres il ne se sentait plus en phase avec le hip hop en France ? Qu’il a fait comme les autres, et a rejoint la communauté auquel il se sent appartenir ? Faut-il que l’on développe notre réflexion en parlant de la vague du hip hop de blanc branché et intello ( TTC le klub des loser et des svinks) qui rend le hip hop acceptable pour les petits blancs puisque l’idéologie qu’il véhicule n’est pas celles des caillerais qui leur sont trop hostile ?



Dans le punk en tous les cas il y avait une certaine désinvolture, les signes étaient alors détournés de leur sens, voire vidés, alors que le mouvance du hip hop français qui me fait frémir actuellement c’est tout l’inverse, le symbole est un signe de reconnaissance renforce, sa signification en est d’autant plus forte.

Plus l’image du barbu va se développer dans le hip hop français (voir les mix tapes don’t panic, …) plus on risque de voir 2 genre différents, l’un provocateurs avec des beat tiré de l’electro et grand guignol, l’autre sur des rythmes martiaux (car que fait-on d’autre aujourd’hui dans le rap français) avec des voix de gros balaises qui vont te baise (pas facile de parler comme eux hinhin !)

En tous les cas on est loin de tout n’est pas si facile et de l’esprit « unity » du premier hip hop en l’an 2000, on préfère de loin jouer à la guérilla et ranimer la guerre Israël/Palestine en France en entretenant les tensions entre juifs et arabes (c’est pas moi qui le dit c’est Médine, voire le titre RERD)



TTC/ Svinkels/ Klub des loosers : Succès d’un rap bourgeois
90’s : Une génération découvre le hip hop.une je devrais dire deux, on sort du rock alternatif et du rêve d’une jeunesse solidaire les bérus chantaient il y a peu « ensemble nous sommes de la dynamite ». Le son est neuf, pur qu’il vienne d’Amérique ou des banlieues françaises. On arrive à tout suivre, peu de groupes sont signés : NTM, au nom sulfureux, Assassin qui malgré son nom de terroriste n’est qu’un rap de blanc intello, IAM, la version marseillaise. Le flow est rapide, on débite tout cela sur des rythmes cadencés, le tout est une histoire d’enchaînement et d’articulation.

Rêve d’ado cuité, qui cherche une musique encore pour un temps contestataire. Les maxis traînent sur des K7 copiés sur des antiques Ghetto blaster. Le mp3 n’existe pas et les allers et retour à Panam permettent aux plus riches de se fournir en nouveauté. Dans ces pionniers les blancs sont conviés à la fête : Kool Shen, Rockin squat Akhenaton, Cut killer sont les grands pionniers. Le hip hop n’est encore qu’une contre-culture parmi d’autres, praticable par tous.



97’s : le rap entre chez Skyrock. L’occasion est trop belle, les études de marché juteuses. Immédiatement on troc sa guitare massivement contre des platines, ce qui était une musique de Happy few devient une musique de masse avec une cohorte de Wack MC. Le marché explose. Des groupes sont signés par centaines, aujourd’hui certains doivent se rappeler leurs quelques heures de gloire jamais pérennisées.

Face à cette grande mascarade le rap se radicalise dans les cités, il aurait tord de s’en priver. Chacun dénonce l’autre comme un faux MC. C’est le retour d’une certaine culture noire, car les groupes originaux US se sont tournés vers leurs racines (2 pac est fils de Black Panther, public enemy est proche de nation of islam). On voit apparaître des casquettes Malcolm X, la culture hip hop se résume-t-elle alors à une culture spécifiquement noire ou arabe ? Il n’est plus seulement question de son de contestation musicale mais de contestation sociale dans certains cas communautaire. Avec tous les problèmes que cela pose (Ekoué de la Rumeur, le cul entre deux chaises).



Les racailles ont la parole (1995 NAP, groupe strasbourgeois : la racaille sort un disque. Les petits blancs se sont fait dépouiller de leur pascal ou de leur curie pour quelques grammes de shit. Dans les concerts ils ne sont vu que comme des consommateurs, des pilleurs, un blanc ne peut pas raper, c’est le discours que Eminem ressentira de l’autre côté de l’Atlantique. De toute façon il est évident que pour les cités, un blanc dans le rap c’est un petit bourge qui se cache.

Fracture lorsque l’on avance est que même si le son continue de plaire, on ne peut plus adhérer aux textes. Trop de compromissions, permanentes. La vingtaine passe. L’éléctro arrive. Besoin social et culturel de se différencier des cités, des classes populaires dans leur ensemble. Car écouter de la musique pop, c’est tout le contraire de la musique populaire. Développer et conserver la musique. Merci aux apports des labels instru. Redonner au hip hop une intensité musicale pour le désengager politiquement et socialement. L’abstract hip hop passe par une nécessité qualitative pour bénéficier d’une reconnaissance musicale



00’s : Petits boulots, toujours à fréquenter la bonne société. Besoin de critique sociale pour exister. Naissance de groupe récupérant les textes hip hop en lui enlevant tout radicalisme ou revendication pour n’en conserver que l’éloge de la médiocrité et de la société branchée à détester. Succès parmi les étudiants, passe dans toutes les radios branchées. Le hip hop français est enfin blanc. La bourgeoisie peut se rendormir tranquille. Elle absorbera la critique comme elle a absorbée toutes les autres tentatives de subversion des enfants du spectacle

Rock/electro/Chanson réaliste nihiliste, mauvais garçons bourgeois ce n’est que cela. Amuser une soirée par des déclaration scandaleuses, autrement dit choquer le bourgeois aujourd’hui le bobo. Monde peuple de phantasmes érudits (Anne charlotte, Stupeflip) et de la vie de bohême passagère.Ce rap hérite et joue cependant des stéréotypes machistes : paroles salaces à outrances, par pure provocation.

dimanche 4 janvier 2009

Francois Virot / Karaocake @ le Cleub (Paris) - 19/09/2008

Ok c'était il y a quelques temps, mais mieux vaut tard que jamais...
Voici donc deux vidéos pour se remémorer la merveilleuse "Yes Or No Release Party" qui avait eu lieu à Paris en septembre dernier pour la sortie de l'album de François.

Le Cleub est un endroit génial qui tend plus vers le squat que vers le bar. Leur myspace est dégueulasse et ne mentionne pas bien explicitement l'adresse du lieu. Bref, c'est au 25 rue des Bluets dans le 11e, ça vous évitera de chercher des heures sur Internet si vous voulez vous y rendre un de ces quatre.

Karaocake, le projet de Camille, excellent comme toujours (putain quel faillot je fais aujourd'hui) :



Le concert de François, bien aussi, puisqu'en configuration "intimiste" (quasi non amplifié), ce qui vaut toujours mieux que ses concerts un peu froids à mains d'oeuvre, au café de la danse ou à la générale, où le courant passe pas trop à cause notamment de l'effet "scène"...



Et puis y'avait aussi Marie Marie Cells le groupe d'Arnaud Raquin, mais j'ai rien filmé (bon on était debout et j'étais loin)... C'est pas grave, vous pouvez retrouver le bel homme sur la culture box de France 3, sur le thème de la folie totale et du 104 (yeah !)



Dernier truc : pour fêter 2009, Clapping Music vous offre des extraits du concert au format mp3 ou wav en téléchargement gratuit ici.



On vous le conseille bien plus chaleureusement qu'un concert ID tgv, qui sent l'angoisse, avec un public de voyageurs au teint blafard et à l'air suspicieux voire attéré (enfin c'est ce que je ressent à la vue des images, après je peux me tromper, j'y étais pas (ouf) ).

Retour au Hip hop français ou Qu’est ce que qu’on loupe ? Pas grand-chose…

Suite à une discussion stimulante lors du réveillon avec d’autres fans de H.I.P.H.O.P. je me suis dit tiens et si tu te tenais au courant de ce qui se fait depuis 1997 (Année ou j’ai arrêté le rap). Depuis c’est vrai je fais le vieux con, je ne joue que les mêmes disques à la façon de ton papa qui se passe en boucle ses vieux disques des stones ou des stooges… Après c’est quand même du très bon son…contrairement à ce qu’on trouve aujourd’hui.

Alors qu’est-ce qui m’est arrivé ? Je me suis connecté sur ce forum la qui a l’air de pas mal bouger

http://www.rap2k.com/one/index.php?showforum=76

Et j’ai cherché les albums qui ont été reconnus par cette communauté comme les meilleurs de l’année…Le code de l’horreur de Rhoff et Arabian Panther de Médine… Putain on est pas deçu! le genre d’album qui doit faire le bonheur des lecteurs du Figaro tellement ils sont vulgaires et clichés, tellement ils s’affichent comme des racailles qui détestent tout comme moi je les déteste ? Après je me demande toujours si aujourd’hui je kifferais toujours autant un Qu’est ce qu’on attend de NTM ? Je veux dire dans quelle mesure ces artistes ( sic !) croient-ils à leur lyrics ? Est-ce que je suis devenu le bourgeois à qui ils veulent faire peur ? Sans aucun doute, c’est certain qu’a l’époque de NTM je voyais plus cela comme une provocation façon punk qui met sa croix gammée, j’écoutais pas Ideal J mais ça je crois que déjà j’aurai pas cautionné, pourtant j’ai aimé le Ministère A.M.E.R. qui n’était pas beaucoup plus tendre mais quelques fois plus drôle. Bref je ne sais pas qu’en penser mais je trouve qu’on est loin de l’esprit…






En plus c’est débile du genre quand Johnny et Zidane se retrouvent à Guantanamo…histoire de dénoncer les Etats-Unis et le reste enfin je peux pas tour écrire car je devrai recopier les lyrics des albums en entier tellement c’est …



Et ces sons tout pourris qui sont puisés dans tous les films épiques hollywoodiens où il y a des scènes d’actions et de guerre, c’est tout naz ‘ en tous les cas ça annonce la couleur…

Allez je file réécouter un album de 1996…

the Authority revolution




Bon le R’N Roll c’est pas tout, je suis né sous le signe du geek il me faut donc reprendre mon dur travail de tâcheron de la critique après un achat massif de comics ce moi dont je vous livrerais quelques critique en temps voulu.

Je commence par the Authority , une série que j’ai découvert sur le tard mais qui a l’époque m’a toujours emballée par son ton volontairement provocateur. La série originale a été lancée par Warren Ellis et Bryan Hitch en 1999 et traduite très vite par Semic en 2000. La série a connu divers auteurs plus ou moins bon et s’était arrêtée. Aujourd’hui ils sont de retour là où l’histoire s’était arrêté : ils sont à la tête des Etats-Unis, ben oui c’est vrai des gus avec des super pouvoirs, en plus des héros, pourquoi qu’ils nous dirigeraient pas ? Tout cela sous la houlette du grand scénariste Ed Brubaker et du dessinateur Dustin Nguyen



Le fait est que cette équipe n’est pas très républicaine : le docteur est un shaman qui se pique à l’héro et qui doit prendre pas mal de champ, Appolo et Midnight sont des allégories de Superman et Batman et sont gay, Jack Hawksmoor parle aux villes et il est dans ces albums le président des States. Il faudrait aussi citer le porteur vaisseau spatial qui leur permet de se téléporter n’importe ou n’importe quand, c’est dire si cette équipe est puissante.

Mais que faire face à une population qui n’accepte pas les gays, la légalisation de la marijuana, les religions new-age de néo hippie cramés ? Vont-ils devenir une force oppressante, et devoir forcer ces abrutis de citoyens américains à accepter le progrès ?

Allez je vous laisse lire la suite ( ne vous inquiétez pas il y a aussi une bonne séance de baston contre des méchants bien classiques…) Ca reste quand même un must cette série…

Le sens du style

Le punk rebellion en toc?

Dick Hebdige Sous-culture - Le sens du style


Voilà encore un livre anglo-saxon essentiel qui est traduit 30 ans ( il date de 1979) après. Attention bande de punk à la petite cervelle, ce livre ne s'adresse qu'aux punks à la petite semaine qui ont fait des études, en effet ce bouquin est un véritable traité de sociologie et d'histoire qui prend appui sur des références intellectuelles très précises et très ardues ( Barthes, Genet...). Cependant il est réellement intéressant car il se penche de manière précise sur la naissance et les relations entre les diverses sous cultures anglaises des 60's et 70's ( reggae, mod, skinhead...)

Pour finir il utilise beaucoup les thèses de Barthes développées dans Mythologies afin de montrer que certes le punk n'a jamais remis en cause les institutions car il a les mêmes pratiques que les cultures dominantes mais qu'il est une attaque symbolique violente et à ce titre mérite d'être salué ( ca c'est dans la conclusion où il prend parti). Enfin je crois que c'est ca que j'ai compris...

vendredi 2 janvier 2009

Oh putain ! Gonzai mag

Ouais bon les gars je vous prépare en ce moment une petite retrospective des familles avec quelques lethal concerts auxquels j'ai assisté sans pouvoir trouver l'énergie de me pencher sur les traditionnels chroniques et montages vidéo. Comme ça on dira que c'est votre cadeau pour 2009 (et surtout la santé c'est important la santé)...

En attendant faut bien écumer dailymotion pour charger les merdiers, tager les bordels, entre autres activités passionantes. Ca a au moins ça de bon que ça permet de tomber sur de petits joyaux de concentrés de poubelle en ligne comme le magnifique "Gonzai mag" qui comme son nom le suggère avec force est un magazine gonzo.

Preuve par l'image :




La dithyrambique tirade sur le 104 est pas mal non plus mais ça s'égare en chemin
après quelques séconals de trop...

De notre côté avec Octo il faut qu'on pense à changer de concept, donc bientôt un lethaljournal nouvelle version (enfin pour ça faudrait encore organiser une réunion éditoriale au sommet avec des caisses de bourgogne et faire le tri le lendemain matin) ?

Allez meilleurs voeux mes chers lecteurs invisibles (ah non pardon gauthier hin hin hin !)