jeudi 19 novembre 2009

On apprend tous les jours d'Internet

Quand on se disait que les Télétubbies avait des têtes de phalus, on était pas si loin de la vérité...

Pour la rubrique culturelle vous repasserez, c'est l'hiver.



Bien cordialement,
Lethal
++

lundi 12 octobre 2009

SHRED MASTER

Il y a de cela quelques semaines, Little John vous faisait découvrir le shred [doublage débile de clips sordides], avec un bel exemple, le Mother de Danzig.
Après une journée d'investigation en compagnie de John Grape, je suis aujourd'hui à même de vous proposer à mon tour la fine fleur du shred :

STEVE VAI



Pas mal le triple manche. L'original, plus chiant, est visible ici.

PACO DE LUCIA



Une belle variante flamenca.

ÉRIC CLAPTON



Clapton en impro free.

KISS



Comme les solos c'est vite chiant, on a dérivé vers des clips plus normaux (enfin faut le dire vite).

SLIPKNOT



Merveilleux tout simplement.

L'AMERIQUE



ouai, ça doit être moi le plus fin d'la bande.


mercredi 7 octobre 2009

Le dernier Apatow: Funny People

http://www.telerama.fr/cinema/films/funny-people,390917.php

et dans les cahiers du cinéma et sur F. culture

MAIS NOUS , on en a parlé il y a un an de ce type...

Lethal journal, tellement d'avance dans la sous-culture!

jeudi 24 septembre 2009

Bonnie Tyler's "litteral video version"

Ok les gars, cette semaine, encore une vidéo bien dégueulasse (oui oui, j'ai bien dit DEGUEULASSE ha ha ha !).

Donc en un mot je hais Bonnie Tyler, je hais "Total eclipse of the heart" (oui aurèle tu m'as bien entendu), j'aime les ninjas, les mulets et les zombies.



Cette vidéo était faite pour moi. Les "litteral vidéo version", c'est bien moins chiant que le "lip dub"... en un mot on chante ce qu'on voit.

Si on prend l'exemple de la vidéo de danzig de la semaine dernière, ça marche pas du tout (normal c'est un plan fixe, alors dans ce cas là on fait un doublage, c'est du lip dub).

Par contre une vidéo bien merdique des années 80 avec un réal cocaïné à bloc fera le bonheur des fans de "litteral video"... et je crois que le clip de Bonnie Tyler est un must dans ce domaine (rien n'a été ajouté, tous les plans font partie de l'authentique clip scandaleux).

++
:

lundi 21 septembre 2009

Tronche de cul est devenu Rock star



Eh oui Tronchedecul, ce vilain merveilleux tout droit sorti de l'esprit démentiel de Garth Ennis vend plein de disques. Encouragement pour ce malheureux qui doit son surnom à son suicide raté quelques jours après celui de son héros, j'ai nommé Kurt Cobain.

Oui c'est vrai tronchedecul a un peu de mal à ,parler à son père mais il a le droit de faire sa crise d'ado, non?

Tout ça c'est dans Preacher VI et franchement il faut revenir sur ce comic absoluement tarentinesque des 90's. C'est cher ( 6x25 euros) mais qu'est ce que c'est cool. Un révérand qui parle à John Wayne, des milliardaires zoophiles, un vampire alcoolique irlandais, des nazis et des rednecks. Le Road movie de la décennie passé, tout simplement

Wunsch für die Zukunft

Ach quelle étranch fidéo d'un Nazional socialist sehr geek, ya !



Mais oui, plus ça va, plus mes posts parlent de rien (c'est peut-être ça la trentaine ?)

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Lethal

vendredi 18 septembre 2009

Dégeulasse

Les recommandations de Little John suite et fin... on croyait que désir d'avenir était le site le plus dégueulasse du moment (ha ha ha j'ai cru que j'avais mis un lien vers un fake, mais non c'est le vrai, il remarche... sacré Ségo !).

Lil'John nous prouve le contraire, avec cette merde forte en gif animé : www.paperrad.org



Oui je sais ça pique les yeux.
Portez des lunettes 3d (celles rouge et verte) pour ne pas finir aveugle et bonne chance dans cet univers à la navigation foireuse.

More Little John vids

Bien qu'expert en gifs animés, films de ninjas et autres dances urbaines bizarres, mon bon collègue Little John se refuse toujours à user ses putains de doigts pour poster dans le Lethal.

Qu'à cela ne tienne, je vais le faire à sa place.
Le florilège de cette semaine :

UN MORCEAU DE DANZIG BIZARE
(mais tous les morceaux de danzig ne sont-ils pas bizarre ?)




DU FITNESS QUI FAIT PEUR






Pour ma part, je suis à fond dans un triste site d'animaux fan de star wars :
www.animalswithlightsabers.com
... et surtout dans Sliimy (ha ha ha enfin je m'comprends) :
"Une journée avec Sliimy", le concentré de frisson paru dans le magazine elle...

Citations :
"Le matin, j'allume mon ordi"
"A 17 ans j'ai gagné un concours"
"Pour le déjeuner, je déteste manger seul"
"L’après-midi, je me promène dans Paris"

Et en plus y'en a cinq pages comme ça, jusqu'au climax, entre deux pubs de merde pour des lave-linges en surimpression : "Et je me couche vers 3 heures du matin, dans mon pyjama écossais et mon vieux T-shirt. Je ne vais pas me forcer à me mettre tout nu pour faire beau"...

Glauque.


*

dimanche 6 septembre 2009

Octobrun's découvre le XXI° siècle


Dans deux moments de perditions successifs, j'ai fait l'erreur de vouloir regarder des comédies françaises. Mes parents auraient été contents, c'est typique le genre de films qu'ils adorent. Bordel, mais c'est à crever, un cinéma de merde pour une société de merde. C'est tout le mal qu'on peut dire du "Code a changé" et de "LOL". Dans ces films faciles d'accès (mais peut-on vraiment les qualifier d'oeuvre?) les adultes ne sont pas responsables , les ados sont cons comme des connards, mais tout est normal voire valorisé. Le vocabulaire n'a rien à envier à nos "jeunes des banlieues", c'est à dire qu'il tourne autour de 500 mots au plus ( trop top, cool, trop galère, trop un tepu...) Putain de société numérique qui demande des "Kal 1" par sms, qui fantasme encore sur une vie d'ado alors que tout est tellement merdique. Mon plaisir a été de n'y trouver aucune nostalgie, et de voir que je suis encore loin de m'être boboisé comme un tas de connards. Bordel mais faut les piquer, sans déconner c'est le genre de situation aussi bien du point de vue du fond que de la forme qui me pousse à entonner fortement et sans complexes avec Iggy"'i'm a Conservative". La contre-révolution n'est pas la révolution contraire mais le contraire d'une révolution (De Maistre), il va falloir y réflechir sérieusement. En attendant je t'enverrai bien tout ça chez le coiffeur, je t'en foutrai moi des franges et des tignasses

Pas de video aujourd'hui alors allez sur deezer et faites vous une séance de karaoke

http://www.deezer.com/fr/#music/queue

I used to lead a quiet life
In fact it was a bare existence
I passed out on many floors
I don't do that any more

Hello my friends
Is everybody happy?
Hey look me over
Lend me an ear
I'm a conservative

I like the small black marks on my hands
I'm a conservative
I like the crazy girls that I screw
Hey I know them all well

And when I run out of bread I laugh
All the way to the bank
Sometimes I pause for a drink
Conservatism ain't no easy job

I smile in the mornings
I live without a care
Nothing is denied me
And nothing ever hurts

I got bored so I'm making my millions
When you're conservative you get a better break
You're always on the rigltt side
When you're conservative

You walk with pride
Pride is on your side
Pride pride pride
Is on our side
Oh boy
Pride is on our side

I like my beer
I like my bread
I love my girl
I love my head




I'm in the clear man
I'm in the dear
Because I'm a conservative
I'm a conservative
I really am
Ohyeslam

And it would mean so much to me
If you would only be like me
Yes it could mean so much to me

Hey look me over
Lend me an ear
I'm a conservative

mercredi 2 septembre 2009

Sexy Peope, je bande



Mon binôme, little John, n'est pas expert qu'en Ninjas.
Il est très bon aussi en années 80 et en goûts vestimentaires douteux.
La preuve en est ce blog, auquel il voue un culte presque aussi grand que pour la acid house qu'il écoute en boucle en dessinant des bédés qui se lisent à l'envers (Eyesore achetez-achetez-achetez c'est excellent j'en prendrais pour 1putainDe$) :

www.sexypeople-blog.com

Bon on va pas vous gacher le plaisir de découvrir, page après page, ces mulets, chandails roses et sourires de vainqueur, mais quand même, je résiste pas à la tentation d'en coller un petite sélec' :



En voilà une de thématique pour ma Lethal-30-ans-birthday-party, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour avoir la classe ce soir là (enfin la classe...)




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mercredi 26 août 2009

vendredi 21 août 2009

My broken elbow : Up in arms

Alors que Lethal devait consacré sa semaine parisienne à la chronique de l'excellent post-stoner "Very Bad Trip" (the big lebowski + la vegas parano + smiley face en un seul film : le rêve), il a préféré rien foutre, jouer de la gratte et matter des vieilles vidéos filmées par ses soins au début des années deux mille (vous inquiétez pas j'ai des dossiers sur tout le monde et ça va plus tarder à ressortir).

Enfin du coup ça permet au moins un nouveau scopitone de MyBrokenElbow_ que voilà :



Autopromotion quand tu nous tiens...
Sinon tenez vous prêt, la Lethal Party s'organise, vraissemblablement du côté de Dijon le dernier week-end de septembre. Les enfoirés qui ont l'honneur d'être invités (les élus en somme) seront contactés par mail.

Allez... bisous

jeudi 20 août 2009

Adolf Obama

Putain, ouais, Louis Napoleon Duc de Mes Boules est toujours cette même petite ordure républicaine qui essayait en src de répandre des rumeurs concernant une respectable femme qu'il lui avait pris de nommer "vide couille".
Sur msn, alors qu'il est même pas connecté, il balance du dossier politique, et du lourd : http://obamaisliterallyhitler.tumblr.com.
Il paraîtrait ainsi, alors même que personne ne s'en doutait hier encore, que Barack Obama, mon gentil président bronzé et balaize, ne serait autre qu'un PUTAIN DE NAZI (oui Octobrun's, j'ai bien dit NATZI !!!).

Ohhhh mmmmmeeeeeeeeeeeeeeeeeerrrdde !
Dieu puisse-t-il encore bénir l'Amérique...

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vendredi 31 juillet 2009

F. Baudot, "L'art d'être pauvre", ou au Lethal Journal on ne lit toujours pas ce dont on parle


Encore un guignol de journaliste qui vient nous raconter sa vie "underground"(on croit toujours rêver) dans les folles années pacadiennes. Du coup vous trouvez le livre chez vos libraires avec le bandeau rouge Proust au Palace. Fallait oser, journaliste et accepter de son éditeur qu'il fasse référence au monstre sacré de la littérature française, v'la l'égo. Bon alors pourquoi on en parle, ben parce que d'après que j'ai compris ça parle de fesse de coke et de folle nuits de fêtards et que cela, ça branche nos lecteurs

Les critiques sur F.Culture étaient tous élogieux sur le fait qu'il ne se mettait pas plus que cela en avant, qu'il avait un recul impréssionant sur ces années et que de fait le livre était le livre d'une génération etc... Même les plus sceptiques...Bref encore un type qui doit avoir un bon réseau Bon moi je dis ca mais je l'ai pas lu. Mais franchement qu'attend-on encore de la littérature française et de cette bande de camés junkies oisifs qui veut se la jouer en nous faisant revivre leur vie à la con par par procuration ? Alors pour cet été pourquoi ne pas se rabattre sur Proust, à la plage...

samedi 25 juillet 2009

Le retour des 7


J'avais beaucoup aimé le buffet des anciens élèves ( big up pour"la fête de la musique"), d'un concept assez similaire mais le Klub des 7, premier album eponyme m'avait laissé sur ma faim. La sortie du deuxième opus est l'occasion de retourner arpenter leur univers. Le concept enfantin du klub de copains est plus réussi et lie plus les différentes pistes de l'album. On rentre dans un univers complice et toujours fendard, les interludes sont bien vues et aussi bonnes que le collier de nouilles ou presque. J'ai l'impression d'entendre "les petites canailles" ( oulà c'est vieux ça) .Du coup, même à la première écoute, j'ai du mal à vous recommander des pistes en particulier, peut-être "Pouilleux massacreur"," le conseil de discipline" et"Quand je serais grand". En fait même G.Baste est largement meilleur que sur "Dirty centre" (abobinable). Pas l'album de l'année sans doute, mais respect pour les sauveurs du hip hop français.

C'est promis la prochaine fois que je remets le mode critique et arrete la promo


mercredi 22 juillet 2009

Tati @ Cinémathèque française

C'est de notoriété publique, je ne suis pas fan de Jacques Tati.
Je sais que c'est le mal de dire ce genre de choses en 2009.
Et pourtant... les gags débiles des persos "doux-dingues" (ou plutôt lourdingues) à la Louis de Funès c'est pas pour moi, c'est pas ma poésie.

Les cadres et les décors de Playtime par contre, c'est beau.
Ca tombe bien, dans les films de Tati comme dans l'expo de la Cinémathèque,
"la vedette, c'est avant tout le décor".



Les séquences et photos évoquant la construction de l'aéroport virtuel de "Mon Oncle" sont d'ailleurs une grosse claque.

L'exposition "2 temps 3 mouvements", c'est plus proche d'un truc genre Cité des sciences que de la scéno de Godard à Beaubourg, mais quelque part, on ne saurait s'en plaindre. Certains argueront que pour un hommage c'est un peu léger, moi c'est
ce qui m'a fait du bien.




On mange trois-quatre fois la même information à différentes sauces, mais en sortant on a digéré quelque chose... ça change de d'habitude.

Pour en revenir à mon propos, la vrai force de l'expo, c'est bien de permettre par un décor grande échelle une immersion totale du regardeur dans l'univers de tati.



Là où c'est moins cool, c'est quand on te demande toutes les deux minutes de ne pas prendre de photos. Touristes japonais s'abstenir.
Tant pis aussi pour les connards de non parisiens : l'expo tati, tu te déplaces ou tu la vois pas !




On a du mal à y croire, surtout quand le lieu organise des visites dédiées aux blogueurs pour assurer sa promo. Bien la peine de jouer aux libertaires en carton, et de faire des histoires avec des polémiques de pipes à la con dans le métro (voire l'article du monde pour ceux qui seraient par miracle passés à côté)...

Par contre si tu es vigile, téléphoner dans la salle pendant le boulot ça c'est autorisé.
Du coup la plupart des photos de ce post proviennent de "paperblog". Les autres, c'est celles que j'ai faites en cachette (wahou le rebelle !)

Allez j'arrête le mauvais esprit et je résume : vous l'aurez compris, si c'est pas l'expo du siècle, c'est quand même "très sympa" (pour reprendre les termes des couples de trentenaires qui font du roller sur les bords de seine.

++
Lethal

mardi 30 juin 2009

My broken elbow au Kansas

Et ouais on fait tarder encore un peu le post des expos d'art contemporain à Lisbonne (mais bon j'aimerais bien vous y voir, j'écris mes chroniques avec mon sang moi, merde, c'est épuisant).

Pour vous faire patienter, je vous invite avec force à aller jeter oeil et oreille sur le oh combien merveilleux myspace de My broken elbow (si si ça existe toujours ce projet foireux).

my broken elbow

Vous l'aurez deviné, si Lethal met des photos de lui déguisé en enfant cow-boy sur Myspace, c'est pas en hommage au Roidelapop, mais pour toucher la corde sensible (et le porte-monnaie) des jeunes filles adepte de la triste combinaison chemises à carreau / guitare cagette / barbe dégueu.

Ben ouais l'électroacoustique qui tire vers le noise dépressif ça rapportait plus assez. C'est bien pour ça que je me suis fourni en mélodica et en ukulele (je ne suis pas le seul cependant, mais il n'est pas dans ma nature de balancer des noms).

A ce propos, je monte une chorale hippie pour signer chez Ohayo records (à moins que çe soit Ahoya). Mais je vous préviens, ces connards sont durs en affaire, il faudra faire montre d'une indéfectible volonté (et leur payer beaucoup de bières).

Ok Pat, je retiens ta candidature si tu joue du tambourin.
Allez... bisous

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lundi 29 juin 2009

Design urbain & Galerie animalière @ Lisbonne

L'assise urbaine Lisboète, entre Blob et Barbapapa... impossible de me rappeler précisément l'endroit.



Ca devrait s'arranger d'ici peu, puisque le street view de google map est en pleine préparation au Portugual.



Tout ça pour dire qu'on devrait bientôt aperçevoir Lethal près de son hôtel, en plein attente à un feu rouge (on a été pris en flag' par la voiture-scanner-mutante qui vole les âmes).


Là comme ça il me semble que c'était prêt de la Praça Do Comercio...


Côté galeries, la Galeria Jorge Shirley, qui expose essentiellement des éléphants morts...



Pour des explications un peu moins ridicules du travail de Nuno Nunes-Ferreira (désolé il est tard moi je suis pas cap'), je vous conseil le site de artreview




Allez demain on rentre dans le vif du sujet : musée d'art moderne (José de Azeredo Perdiago Modern art center de la Gulbenkian Foundation) et musée d'art contemporain (l'énorme Musée Colecçao Berardo, avec des expos temporaires de Peter Kogler (excellent) et Pancho Guedes (plutôt chiant)).

Et ouais en ce moment le Lethal journal, c'est plutôt "fuck dance, let's art !" que l'inverse.

Allez... bisous

dimanche 28 juin 2009

Andy Warhol by Pepe Jeans @ Lisbonne

En mai 2005, Lethal était à Lisbonne.
Aujourd'hui, une boutique : Andy Warhol by Pepe Jeans (paie tes slims à $700). Puisqu'on ne parle pas souvent shopping dans ces pages (ni tourisme d'ailleurs), je profite de cet apparté exceptionnel pour parler des deux en même temps.

Bref, si vous partez au Portugual cet été mais que vous êtes des losers , préparez votre visite en consultant un bon petit "city blog" :
www.spottedbylocals.com/lisbon
Il existe d'ailleurs des pages pour plein d'autres villes (Genève, Paris, Amsterdam...). Bon j'arrête là avant que le "Lethal" mue en "Cosmo" (arrgh non tout mais pas ça).



En voilà un endroit que Miss Bonbon apprécierait.




C'est beau, c'est pop, c'est bien cher aussi...



mais enfin de toute manière c'est pas demain la veille qu'on me verra porter un bracelet de force à imprimés mao ou un faux t-shirt vintage en strass avec des boîtes de soupe dessus, alors...






A demain pour parler galerie, éléphant et barbapapa !

samedi 27 juin 2009

Street art @ Lisbonne

En mai 2005, Lethal était à Lisbonne.
Et il a aimé ce qu'il a vu (plus que ce qu'il a mangé soit dit en passant).
Donc attention vous y couperez pas et c'est parti pour la séance diapo...

Aujourd'hui, les pochoirs de la Rua da Rosa :








Hé ho j'en vois qui s'endorment là au fond !







Vous avez le droit de poser des questions...



Hein c'est beau hein !



Content que ça vous plaise



On se voit demain pour les galeries et les magasins de design Liboètes (car oui c'est comme ça qu'on dit).

jeudi 18 juin 2009

Baste & Louis Bastard Napoléon : On m'adore



Et voilà, Louis Bastard Napoléon a bien travaillé.
Il redore le blason des pages jaunes chez les jeunes à grand coup de Gérard Baste.
(C'est déjà mieux que quand c'était à grand coup de Yannick dans les premiers extraits)...
J'espère que CB News va le faire monter dans le classement des concepteurs qui valent des lingots.

Côté Baste, on le préfère quand il chante... disons peut-être pas "j'pète quand j'crache" (un peu trop jusqu'au boutiste), mais au moins "Tapis rouge", enfin quoi un truc un peu plus gras.

Les attaques à l'attac auraient-elles eu raison de l'homme le plus crade du monde (ça se comprendrait en même temps) ?



Tiens d'ailleurs, en bonus, une petite vidéo de Baste période Game one (bien geek celle là).

lundi 15 juin 2009

Tristan et Isolde de Wagner par Olivier Py @ l'Auditorium de Dijon


La première impression que j'ai en rentrant dans ce nouvel antre du classique en province, c'est que l'opéra, ça s'est démocratisé... moi qui pensait être limite avec mon jean élimé, j'ai croisé un tas de connards en short et en tongs...les rares qui avaient des costards devaient être fous de rage de voir leur culture dégénérer ainsi.

Allez c'est parti pour 5H d'écoute, ça fait un peu peur comme ça mais en fait quand c'est bien fait ça roule. Le premier acte est très sympa, les décors sont modernes et limite indus. Le premier acte se déroule intégralement sur un grand paquebot en tôle qui ne cesse de défiler sur la scène. Opposition noir/blanc, lumières en contraste permanent. Immédiatement je suis séduit par Kurwenal, interprété par Alfred Walker. En revanche le look métaleux/motard de Tristan est très limite, moi j'aime pas mais j'ai sans doute pas le niveau pour comprendre les subtilités de ce choix. Pour le scénar vous vous reporterez au livret.

Acte 2 , c'est reparti, le clou de cet acte est l'échange lyrique de Tristan avec ( ou un "et/und" très important, voire métaphysique de l'oeuvre mais j'ai pas tout capté) Isolde. Le décor là aussi est très bien vu des chambres successive représentant le jour et la nuit d'après ce qu'on m'a expliqué (vous vous direz mais pouquoi il va à l'opéra celui là, s'il ne comprend rien, réponse: c'est pour la frime, ducon!). Franchement chouette, les lumières cartonnent toujours autant, mais en revanche les 45 mn d'amour me laisse relativement de marbre. Le moment où les amants se sont surprendre aussi, on découvre que Marke est le roi d'une monarchie fascisante (chien loup et ambiance mirador), dans un style rétrofuturiste, ses hommes de main ayant l'allure de gangsters de la prohibition. Franchement je ne sais pas si contextualiser précisément un œuvre telle que celle là vaut le coup...

2° entracte ou j'invente le futur de la chronique classique sur Lethal journal, me balader la prochaine fois avec un micro, enregistrer les commentaires du public au fil de ma déambulation pour me dégourdir les pieds. résultats ' "saisissant...", "pour une première c'est incroyable", "je n'ai pas du tout aimé", "tu veux une coupette", "Renée"...C'est pas tout mais faut y retourner ( il est 18H30 et je suis là depuis 15H). Trois de nos voisins ont laché l'affaire, remarque vaut mieux ça, que le vieux qui ronfle comme cela était arrivé à Bastille en son temps.



Le troisème acte est une débauche de flotte, y en a partout, on entend entre les tirades des chanteurs le flop flop des bottes de toute la clique. La mise en scène est toujours aussi chouette et Tristan a quitté sa veste de hardos, en revanche, des châteaux et des bateaux en plastoc sont laissés sur le devant de la scène pour nous rappeler son enfance, bof bof...Puis ambiance boite de nuit, après la mort de Tristan pour l'arrivée des sbires de Marke, des néons clignotent une minute ou plus, c'est trop, c'est quoi ce style grand guignol ? Kurwenal est toujours aussi puissant, Marke l'est tout autant ( c'est d'ailleurs les 2 qui recevront le plus d'applaudissements). Isolde trouvera la rédemption par les transfiguration, mais dans une mort non chrétienne qui va à l'encontre du bonheur bourgeois ( c'est Olivier Py qui le dit). Ce type a vraiment un look trop sympa ( pantalon et écharpe au vent) quand il vient se faire applaudir, ce qui fait que je le déteste aussi vite qu'il arrive sur scène.

L'orchestre de Dijon si j'ai bien compris s'est vraiment bien débrouillé pour donner à cette oeuvre une belle puissance sonore. Si vous n'etes pas sensible aux costumes pourris, séance de rattrapage demain à 18H

lundi 8 juin 2009

Clara clara @ Pena Feystare

C'était en avril, tout était prêt, j'allais poster, et puis dailymotion s'est mis à déconner scandaleusement... enfin la voilà la chronique du concert du 20 juin, lors duquel Clara Clara nous dévoilait en exclusivité son nouveau set...



Je l'avais annoncé ici même, et donc j'y suis allé...
Le Pena Feystare est une sorte d'établissement basque qui fait face à la cité des sciences, un bar en sous-sol avec lumière du jour en option et vue sur les couloirs du métro pour ceux qui veulent fumer des clopes. L'étage est quand à lui plutôt ambiance Flunch du sud ouest. Bon après les mecs sont pas méchants (on est fouillé trois fois à l'entrée malgré tout), et la bière est à 2,50.

Ce soir là, 6 euros la soirée pour 5 groupes, merci "arrache-toi un oeil" (nan c'est l'orga, remet ton globe oculaire à sa place...).




10Lec6, jeune groupe punk emmené par une chanteuse au look adolescent et ma fois fort crust joue devant trois personnes (10 maximum), dont la plupart font des photos donc c'est leurs amis ou ils ont un blog ou les deux. L'énergie est donc à peu près totalement absente du set, mais faut reconnaitre que sur le fond les compos assurent donc j'ai monté vite fait un bout des rushes (admirez le bassiste fantôme qui joue des riffs façon basse néanderthale des molochs) :




Les Gu Guai Xing Quiu sont plutôt graves, dans un délire musical post-grind qui fait bien penser à du Ruins, mais dans une version mise en scène façon famille tuerie (un trip Chalon dans la rue un peu louche en somme). Moi je me suis bien éclaté, mais tout le monde n'aime pas ce genre de truc (à part Mike Patton) :






Le nouveau set de Clara clara est mignon, ils utilisent pure data sur un ordi portable pourri contrôlé par un clavier maitre exhumé de fouilles antiques. Ça leur permet notamment de faire des morceaux de techno assez réussis dans le genre manchester des années 80. Maintenant c'est tout le monde debout, ce qui confère une ambiance dansante et bon enfant à l'affaire. Le problème, c'est qu'on se rapproche de par le fait d'une esthétique très-très animal collective, tant musicalement que scéniquement, et on s'éloigne encore un peu de la potion magique originale à base de poudre de deerhoof et de ligthning bold...
Pour le reste, le duo basse+batt Sabot s'est montré pas plus casse couille (pardon Charles je voulais dire rébarbatif) qu'à son habitude. Très virtuose dans son art aussi, mais bon c'est pour les mecs qui jouent Beethoven à la basse un peu quand même...

Smoke like a fish ont commencé tellement en retard qu'à leur du 1er morceau on rentrait se coucher (plus trop la frite pour du ska).
Voilà voilà pour cette belle petite soirée punk à chien avec croisage de Marion Masson là au milieu...

samedi 6 juin 2009

Ours Bipolaire

1 andre duracell + 1 clara clara + 1 chevignon (enfin 2 en fait) = 1 vrai nouveau "super groupe" lyonnais qui va plus tarder à faire parler de lui.

Allez un petit vidéo clip, mi-GRRRRND zero mi-Rick Hunter pour le plus grand plaisir de Louis Bastard et Little John je pense !

mercredi 3 juin 2009

Retour sur Villette Sonique 2009

Bon Villette sonique y'a pas à dire c'était bien... et je ne dis pas ça parce qu'on me paie pour le dire (ça c'est sur y'a pas trop de places gratos qui circulent... hum...).

Vous n'en verrez cependant pas la couleur sur la LethalTv, vu que le premier soir les appareils photos restaient au vestiaire (enfin surtout les gros comme le mien), et qu'après je me suis démotivé...

Bref, beau festival quand même (comme chaque fois), bien qu'avec une affiche quasi-entièrement pompée sur le Primavera de Barcelone (enfin y'a pas de miracles non plus).
Du rock n' roll beaucoup, du vrai, avec des vrais db, de la vraie sueur, de la vraie bière (à prix fluctuant cependant selon les lieux)...

MERCREDI A LA GRANDE HALLE /


>> JESUS LIZARD :


Un chauve et poilu qui se tire sur la nouille, crache partout par terre, slamme sans cesse, déchire des t-shirts qui sont pas à lui, fais des pompes en chantant avec le micro dans la bouche, ou laisse un grand type chanter un couplet à sa place, ça fait chaud au coeur... personnellement j'étais encore trop petit quand Iggy faisait ça avec les Stooges (avant de devenir une couille molle qui traine avec des écrivains foireux en parka).


>> SUNNO))) :



Les barbus encapuchés font jubiler ceux qui aiment les "notes qui font vibrer l'anus" comme aime à le dire le bassiste de Clara Clara...
Pour les autres (dont le chanteur de Jesus Lizard), on oscille entre scepticisme et haine, comme illustré par les commentaires de la vidéo sus-encapsulée. Je cite :

"Maxpow33r (il y a 10 heures) : so when does the song start?"
et
"blanknimrod (il y a 4 jours) : j'aimerais le savoir aussi. C'est une honte."

Bref, un magma de fréquences à haut volume pendant 2h30... à expérimenter live pour ceux qui veulent finir avec des acouphènes pour la vie (un vrai bonheur Lethal vous le dira).

>> MEN WITHOUT PANTS :
Dan the automator a connu de plus glorieuses heures. Entouré d'un sosie foireux de Dee dee Ramones, il essaie de mettre l'ambiance en première partie, avec un rock pompier et pas bien passionant, mais ça ne prend pas. Un groupe qui manque tellement de saveur que je ne vous ferai pas l'affront d'en diffuser un extrait ici.

JEUDI AU CABARET SAUVAGE /

2e soir, changement d'ambiance : la bière passe de 5 à 8 euros la pinte et les grunges trentenaires façon Boris Jacquin laissent place à des baby rockers en jean slim qui ont réussi à décrocher la permission de 22 heures. Quelque part dans un coin, Julien "SuperMonAmour" C. essaie de réhabiliter les chaussures bateaux et l'imper de pervers (ou alors il essaie de lancer une mode... ou alors il est là incognito pour exhiber ses parties... ou alors il a booké Ariel Pink pour un gros paquet de blé et vient voir si tout se passe bien...).

>> ARIEL PINK



Parlons-en de Ariel Pink. Encensés par une presse de lèches-bottes pour qui la révolution indé ne tient depuis 3 ans qu'à Animal Collective (que je ne déteste pas par ailleurs, mais enfin...), ce groupe s'avère déployer des trésors d'imagination pour nous servir des morceaux dégueullasses lorgnant tantôt vers Inxs, tantôt vers un rock prog baveux, tantôt vers les Beach Boys. Au final, l'attitude du chanteur évoque surtout Louis Bastard Napoléon en pleine démonstration de scandale dans sodome & mogore (pour ceux qui connaissent). Bon de toute façon on ne peut pas parler d'un auditoire déchaîné pour ce set à Villette sonique, donc passons à la suite...

>> BLACK LIPS



Je suis peut-être un vieux con (sans doute même), mais voir un guitariste claquer un renard au beau milieu d'un titre, et enchainer 45 minutes de show comme si de rien n'était, ça me choque. Enfin, quoi de plus normal pour la génération Pete Doherty me direz-vous... gloire au roadie qui s'est coltiné le ramassage de vomi à la fin du concert (ça doit se revendre sur e-bay).

Une bonne énergie rock n'roll sur certains morceaux, sinon des slows assez chiants, et un blonde à gros décolleté au premier rang, comme la vidéo de Kidi (Rocknrobot) le souligne justement (hey baby, sexy cette odeur de vomi, nan ?). Moi ça m'évoquait les Artic Monkeys (la musique par la gerbe), mais je suis un inculte, donc bon...


>> LIARS

Ces dernières années, on ne me casse pas les couilles qu'avec Animal Co. Non, il y a aussi les Liars. Merveilleux les Liars mwoyez. Drums not dead et tout.
Donc voilà c'est vrai que c'était pas mal (au détail près que j'ai du mal quand deux connards suant et laids veulent se coller à moi en se roulant des pelles, le trip "on se galloche au milieu du pogo", c'est toujours plus romantique dans un pub SFR).
Mention spéciale aussi au connard qui fonce une pinte à la main en direction de la fosse, déversant sur des vêtements non consentants le précieux nectar (au prix que ça coute, bordel).

Et c'est sur cette phrase de vieux réac' que s'achève la plus longue chronique de Lethal. En vous remerciant...

PS : c'est une honte, mais j'ai raté tous les concerts gratos du week-end (c'était la LethalParty annuelle à Decizes). En même temps on a bien rit avec Rasta.
Enfin pour mémoire, y'avait encore Lightning Bold, Omar Souleyman, Deerhoof, Dan Deacon (le plus beau festival parisien on vous dit)...





Cherchez Little John dans la foule...



jeudi 28 mai 2009

Pour parler de l'overground: Eminem et Manson


Fallait il critiquer leurs nouveaux albums? N'ont-ils pas déjà tout dit dans leurs œuvres à leur apogée? Lethal journal est il obliger de faire des chroniques de pop commerciale pour survivre ? Pourquoi ça et pas le salon du chiot à Nevers ? N'empêche j'étais intrigué par le travail de Dre qui a produit l'album de celui qui joue au teenager le plus riche, con et scandaleux de la planète ( j'ai bien dit jouer on est clair). Quant à Manson j'ai plus jeune détesté son style, sa musique, mais avec l'âge ( étonnant cette faculté d'écouter à un age mur de la musique faite pour les ados...), je commence à percevoir l'intérêt de ce Bowie métaleux. En tous les cas les 2 artistes qui font bander les jeunes de 15 à 20 ans quand ils sont blancs, riches et neurasthéniques viennent de sortir leur 2 albums à 1 semaine d'intervalle

Cela fait donc une petite semaine que je me ballade un peu partout avec un K7 d'Eminem dans l'autoradio. Les premières écoutes sont détestables, un flow monotone et un usage du vocoder insupportable (on sait au moins maintenant où Orelsan puise ses influences: dans le pire d'Eminem), les paroles je capte pas au début donc...Et puis on commence à aimer certains passages on se dit que oui derrière les chansons pop calibrés pour la FM il reste quelque chose du petit génie de Détroit ( déjà vu passe relativement bien, celle avec Dre aussi)... et puis on a le malheur de remettre un titre de 1999 et là c'est la claque totale, on a envie de jeter le dernier album à la poubelle, on se sent honteux d'écouter la même musique que Dylan Dubois sur sa mobylette... Pour provoquer Eminem n'a plus grand chose alors il se coule dans ce qu'il a de mieux à faire, un sérial Killer, un cinglé, un fou, histoire de toucher son public qui a pour tout passe temps, dans cette classe moyenne blanche qui s'ennuie, le cinéma d'horreur, et finalement le mieux serait pour nous que Mike Myers lui épargne son prochain album... Le dernier titre , "Underground"( il ose quand même) est véritablement tout ce que je déteste dans le Rap actuel, instru épique et puissante, rythmes martiaux déjà entendus partout, déjà vendus pour le prochain Fast and Furious .




Et si on parlait de l'Alien qui fait peur à ma mère et qui fait baver les ados qui le trouvent trop COoooooool ( car justement il fait peur à leurs parents). A la première écoute c'est toujours aussi efficace. Même genre de rythmique, même voix d'outre-tombe, à la différence de l'album chroniqué plus haut, la prod ici n'a guère évolué. Un bien? un mal? A la limite je préfère quelqu'un qui n'invente pas quelque chose de nouveau à chaque fois mais qui le fait relativement bien, à un type qui cherche à faire évoluer son style avec la demande du public. D'après ce que j'ai lu Manson est heureux en ce moment et donc cet album n'est pas triste, (merde que vont faire nos ados qui se taillent les veines?), vu que comme je le disais plus haut je comprends pas les paroles, ça n'a guère d'importance et l'ambiance reste fondamentalement métal.

On parle tout de même d'Apocalypse partout ça rassurera les goths pré-pubères qui veulent que le monde brule joyeusement. Les ballades sont nombreuses car on le sait, les métalleux ils s'y connaissent. Autant j'ai aimé la première "Four rusted horses" , autant je n'aime pas "running to the edge of the world", il aurait voulu faire une compo à la Bowie d'après wiki, mais moi je trouve que ça pue plutôt la ballade heavy FM 80's ( genre Scorpion). De cinéma d'horreur il est aussi question dans "i want ot kill you," il va vraiment falloir qu'ils se renouvellent ces provocateurs professionnels, bon le titre fait 9 mn sans doute voulait il égaler le rêve morbide de the end ou en tous les cas de prétendre à un titre rock qui restera dans les annales., pour moi trop monotone pour être vraiment oppressant.

Vous êtes prévenus

lundi 25 mai 2009

Fanboys, si Geek tu n'es, passe ton chemin





Comédie de geek pour les geeks, road movie pour teenager, film lourd et gras, oui tout cela est possible dans une seule et même bobine...En 1998, 4 amis, dont un a le cancer partent cambrioler le ranch de Lucas pour voir le prémontage de l'épisode 1...Ils affrontent des trekkies ( fan de star treks) car "Han Solo n'est pas une petite salope", ont des T shirts qui font mourir d'envie Octobrun's (celui des X men qu'on voit dans le trailer est top), ont des surnoms débiles ( le type à lunettes est surnommé Windows !), font peur à tout le monde déguisés en stormtroopers.



Vous ne rirez pas si vous ne connaissez pas par cœur Star wars, succession de private jokes, pas drôles pour les non-initiés. Le film reprend les scènes de l'épisode IV ( la cantina en bar gay, le ranch de Lucas qui est en fait l'étoile de la mort, vide ordure compris, le rôle de Zoé qui rappelle Leia, les poursuites avec les flics qui rappellent celles avec les impériaux...)
Au final assis dans le cinéma quelques secondes avant le début de l'épisode 1 , ils se demandent : "Et si c'était un mauvais film?" . Il est quand même pas si con le fanboy!



Avis aux amateurs, mais je le répète c'est du Lourd...(enfin si vous aimez Apatow ça ira)

Sixt en force

T'as vu dans le même genre y'a "Snakeeyes" paye ton gangsta du 74 et j'en pose une pour Nachin...

Sixt-fer-a-chevaaaaalll gros !
(Aïe aïe aïe pffff ouh la la)

Copinage

Si vous êtes en Cote d'or ce WE, il y a Bourgui down production en concert à Beaune le Samedi 30 mai.







L'équipe de Lethal journal n'y sera pas car on sera occupé avec des "Magnum mais pas des 3.5.7", on est déçu mais on les reverra au sommet de la gloire. Octo recommande 21 Ciktriss sur

http://www.myspace.com/bourguidownprod

samedi 23 mai 2009

La force de l'art 02 @ grand palais

L'autre jour, nous avions décidé, dans un élan de masochisme non feint, de nous rendre au grand palais un samedi après-midi.
Eul' Jean-Gui était avec moi, et, face à l'affluence d'adorateurs pop pour l'expo de Warhol (et ouais en 2009 les connards se précipitent
encore pour voir en peinture les boîtes de conserve qu'ils ont dans leur frigo), nous décidions de nous rapatrier sur une expo
novatrice et pas chère au grand palais : "La force de l'art".
Comme disait Brigitte Fontaine : "Il n'y a rien que j'aime dans son œuvre. Warhol ne représente rien pour moi aujourd’hui" (ha ha j'ai au moins un point en commun avec elle alors).

Ah, on allait voir ce qu'on allait voir, la crème de la création plastique française et tout, sélectionnée par trois commissaires
moustachus (ou pas).



En bref, des trucs pas mal et des trucs foireux, qui tous firent dire à Jean-Gui qu'il fallait pendre les artistes parasites, ceux dont le principal savoir faire serait le développement d'un argumentaire fumeux. Mais ne rentrons pas dans le débat du pour-ou-contre-l'art-conceptuel, que je préfère réserver aux fin de soirées avinées, aux côtés d'autres sujets non moins relous.



Moi, en partant, j'étais content d'avoir vu des machins colorés, de matières diverses et variées, porteurs de concepts auxquels on adhère ou pas mais finalement pour 5 euros on s'en fout.

Surtout, on a eu droit (pour une fois) à des œuvres qui respirent, et pas à un amas de trucs qui se court-circuitent comme on en trouve dans 99% des expos. Et cela grâce à la "Géologie blanche", structure de l'architecte suisse Philippe Rahm délimitant des espaces dans le trop Grand Palais. Non pas que ce soit là une première mondiale (les frères Berger, par exemple, s'y sont déjà essayé avec succès), mais quand même, quel beau "dispositif de contemplation", comme diraient Claire Moulène, Judicaël Lavrador et Jean-Max Colard qui ont du s'y mettre à trois pour pondre le 1er article correct des inrocks depuis longtemps (White Spirit, dans le numéro du 5 mai).



L'article en question interrogeait assez justement les limites de cette plate-forme qui isole les œuvres, empêche d'établir des correspondances, et, finalement, reflète un manque de cohérence global dans les choix des curateurs (pour résumer, on voit les œuvres, mais pas l'exposition). Pour ma part, je préfère ça à l'expo dada à beaubourg, typique du modèle "salut je suis commissaire, donc finalement chuis un peu artiste, j'me fais mon expo avec les œuvres des autres, ça m'fait plaisir et tant pis si le public capte rien".



Enfin pour finir, la Force de l'art 02, c'était aussi un jeu concours déployé sur dailymotion, avec au final 800 participants qui ont pris de leur temps pour créer une vidéo originale, le plus créatif se voyant exposé au Grandpal' (ouais on pourrait
dire que c'est comme ça qu'il faut l'appeler quand on est hip !). Je ne relaierai pas ici la vidéo gagnante car elle m'emmerde. Voici en revanche un aperçu de ce qui a pu se faire. Pour le reste je vous renvoie à la page dédiée.

Voilà, encore désolé pour le contenu un peu "casse-rouleau" de ce post, mais c'est qu'on rigole pas tout les jours dans l'art contemporain.
Allez, "bisous".
++
Lethal

dimanche 17 mai 2009

Où l'on apprend qu'Octobrun's feuillette le Figaro et qu'il deteste P.Manoeuvre...

N'allez pas croire que je suis abonné mais bon vous connaissez l'histoire, on a tous quelque part un membre de la famille qui est abonné à une feuille de choux de droite!

Alors voilà j'ai pas pu résister à vous chroniquer cette page qui résume à elle seule le problème des rock-critiques en France : le réseau fermé et la toute puissance, le monopole sur ce champs culturel. N.Ungemuth qui interview Manoeuvre, pourquoi pas Lethal qui interview Octobrun's ou Octobrun's qui interroge Lethal!

On présente donc le bonhomme comme le type qui a fait rentrer le rock à la nouvelle Star, comme si cela avait révolutionné l'émission...On apprend que la dernière fois qu'il a pleuré c'est à la mort de Morisson, le pauvre petit...Qu'il est un peu Geek, il regarde Lost (mais qui n'est pas un peu Geek aujourd'hui)... qu'il classe ses disques par ordre alphabétique...Des trucs super intéressants en fait...Pour la forme le seul bon mot est qu'il y a de la gauche en lui grâce à Lennon, au MC5 et qu'il y a de la droite avec Motörhead et Lyndyrd Skynyrd.

Sur ce, je vous laisse écouter vos disques de Babyrock que ce Monsieur a réussi à imposer au marché français.