La première impression que j'ai en rentrant dans ce nouvel antre du classique en province, c'est que l'opéra, ça s'est démocratisé... moi qui pensait être limite avec mon jean élimé, j'ai croisé un tas de connards en short et en tongs...les rares qui avaient des costards devaient être fous de rage de voir leur culture dégénérer ainsi.
Allez c'est parti pour 5H d'écoute, ça fait un peu peur comme ça mais en fait quand c'est bien fait ça roule. Le premier acte est très sympa, les décors sont modernes et limite indus. Le premier acte se déroule intégralement sur un grand paquebot en tôle qui ne cesse de défiler sur la scène. Opposition noir/blanc, lumières en contraste permanent. Immédiatement je suis séduit par Kurwenal, interprété par Alfred Walker. En revanche le look métaleux/motard de Tristan est très limite, moi j'aime pas mais j'ai sans doute pas le niveau pour comprendre les subtilités de ce choix. Pour le scénar vous vous reporterez au livret.
Acte 2 , c'est reparti, le clou de cet acte est l'échange lyrique de Tristan avec ( ou un "et/und" très important, voire métaphysique de l'oeuvre mais j'ai pas tout capté) Isolde. Le décor là aussi est très bien vu des chambres successive représentant le jour et la nuit d'après ce qu'on m'a expliqué (vous vous direz mais pouquoi il va à l'opéra celui là, s'il ne comprend rien, réponse: c'est pour la frime, ducon!). Franchement chouette, les lumières cartonnent toujours autant, mais en revanche les 45 mn d'amour me laisse relativement de marbre. Le moment où les amants se sont surprendre aussi, on découvre que Marke est le roi d'une monarchie fascisante (chien loup et ambiance mirador), dans un style rétrofuturiste, ses hommes de main ayant l'allure de gangsters de la prohibition. Franchement je ne sais pas si contextualiser précisément un œuvre telle que celle là vaut le coup...
2° entracte ou j'invente le futur de la chronique classique sur Lethal journal, me balader la prochaine fois avec un micro, enregistrer les commentaires du public au fil de ma déambulation pour me dégourdir les pieds. résultats ' "saisissant...", "pour une première c'est incroyable", "je n'ai pas du tout aimé", "tu veux une coupette", "Renée"...C'est pas tout mais faut y retourner ( il est 18H30 et je suis là depuis 15H). Trois de nos voisins ont laché l'affaire, remarque vaut mieux ça, que le vieux qui ronfle comme cela était arrivé à Bastille en son temps.
Le troisème acte est une débauche de flotte, y en a partout, on entend entre les tirades des chanteurs le flop flop des bottes de toute la clique. La mise en scène est toujours aussi chouette et Tristan a quitté sa veste de hardos, en revanche, des châteaux et des bateaux en plastoc sont laissés sur le devant de la scène pour nous rappeler son enfance, bof bof...Puis ambiance boite de nuit, après la mort de Tristan pour l'arrivée des sbires de Marke, des néons clignotent une minute ou plus, c'est trop, c'est quoi ce style grand guignol ? Kurwenal est toujours aussi puissant, Marke l'est tout autant ( c'est d'ailleurs les 2 qui recevront le plus d'applaudissements). Isolde trouvera la rédemption par les transfiguration, mais dans une mort non chrétienne qui va à l'encontre du bonheur bourgeois ( c'est Olivier Py qui le dit). Ce type a vraiment un look trop sympa ( pantalon et écharpe au vent) quand il vient se faire applaudir, ce qui fait que je le déteste aussi vite qu'il arrive sur scène.
L'orchestre de Dijon si j'ai bien compris s'est vraiment bien débrouillé pour donner à cette oeuvre une belle puissance sonore. Si vous n'etes pas sensible aux costumes pourris, séance de rattrapage demain à 18H
Allez c'est parti pour 5H d'écoute, ça fait un peu peur comme ça mais en fait quand c'est bien fait ça roule. Le premier acte est très sympa, les décors sont modernes et limite indus. Le premier acte se déroule intégralement sur un grand paquebot en tôle qui ne cesse de défiler sur la scène. Opposition noir/blanc, lumières en contraste permanent. Immédiatement je suis séduit par Kurwenal, interprété par Alfred Walker. En revanche le look métaleux/motard de Tristan est très limite, moi j'aime pas mais j'ai sans doute pas le niveau pour comprendre les subtilités de ce choix. Pour le scénar vous vous reporterez au livret.
Acte 2 , c'est reparti, le clou de cet acte est l'échange lyrique de Tristan avec ( ou un "et/und" très important, voire métaphysique de l'oeuvre mais j'ai pas tout capté) Isolde. Le décor là aussi est très bien vu des chambres successive représentant le jour et la nuit d'après ce qu'on m'a expliqué (vous vous direz mais pouquoi il va à l'opéra celui là, s'il ne comprend rien, réponse: c'est pour la frime, ducon!). Franchement chouette, les lumières cartonnent toujours autant, mais en revanche les 45 mn d'amour me laisse relativement de marbre. Le moment où les amants se sont surprendre aussi, on découvre que Marke est le roi d'une monarchie fascisante (chien loup et ambiance mirador), dans un style rétrofuturiste, ses hommes de main ayant l'allure de gangsters de la prohibition. Franchement je ne sais pas si contextualiser précisément un œuvre telle que celle là vaut le coup...
2° entracte ou j'invente le futur de la chronique classique sur Lethal journal, me balader la prochaine fois avec un micro, enregistrer les commentaires du public au fil de ma déambulation pour me dégourdir les pieds. résultats ' "saisissant...", "pour une première c'est incroyable", "je n'ai pas du tout aimé", "tu veux une coupette", "Renée"...C'est pas tout mais faut y retourner ( il est 18H30 et je suis là depuis 15H). Trois de nos voisins ont laché l'affaire, remarque vaut mieux ça, que le vieux qui ronfle comme cela était arrivé à Bastille en son temps.
Le troisème acte est une débauche de flotte, y en a partout, on entend entre les tirades des chanteurs le flop flop des bottes de toute la clique. La mise en scène est toujours aussi chouette et Tristan a quitté sa veste de hardos, en revanche, des châteaux et des bateaux en plastoc sont laissés sur le devant de la scène pour nous rappeler son enfance, bof bof...Puis ambiance boite de nuit, après la mort de Tristan pour l'arrivée des sbires de Marke, des néons clignotent une minute ou plus, c'est trop, c'est quoi ce style grand guignol ? Kurwenal est toujours aussi puissant, Marke l'est tout autant ( c'est d'ailleurs les 2 qui recevront le plus d'applaudissements). Isolde trouvera la rédemption par les transfiguration, mais dans une mort non chrétienne qui va à l'encontre du bonheur bourgeois ( c'est Olivier Py qui le dit). Ce type a vraiment un look trop sympa ( pantalon et écharpe au vent) quand il vient se faire applaudir, ce qui fait que je le déteste aussi vite qu'il arrive sur scène.
L'orchestre de Dijon si j'ai bien compris s'est vraiment bien débrouillé pour donner à cette oeuvre une belle puissance sonore. Si vous n'etes pas sensible aux costumes pourris, séance de rattrapage demain à 18H
1 commentaire:
Vous pouvez retrouver des images de Tristan et Isolde, mis en scène par Olivier Py au Théâtre le Quai sur :http://www.lequai.tv/fr/bdd/video_id/253
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