mercredi 11 juin 2008

Better dead than red

Ou Indy va choper le cancer


Moi ce que je préfère dans Indy c’est les nazis. Mais pour ce 4° opus je devrais me contenter des cocos. Remarque y sont pas mal et puis grâce à eux on apprend qu’Indy vote républicain ( « votez Eisenhower » qu’il dit), la fin d’un mythe, plus que le fait qu’il devienne père.

Tout commence dans une base secrète, un truc classique pour les grands de ce monde, pas de chance c’est le jour ou il y a un essai nucléaire. En vrac Indy est trahi et Boom à quelques mètre de l’explosion notre Indy s’en sort grâce à un frigo, bon moi je sais pas, mais j’ai surtout pensé aux victimes non immédiate d’Hiroshima et j’ai peur pour le futur de mon héros préféré : il faut nous rendre à l’évidence, Indy s’est fait irradier et va choper le crabe


Heureusement il s’en sort et cela s’enchaîne sur un course poursuite entre lui, qui a été renvoyé de sa fac (le Fbi le soupçonne d’être un coco, vu que son pote celui qui l’a trahi en est un) -oui le Maccarthysme c’est compliqué- et des horrible hommes en noir ( non pas la gestapo je vous dis le KGB) .Horrible réalité pour ce pauvre Indy traqué par ces salauds de rouges et ces bâtards de capitalistes. Course poursuite effrénée au milieu d’une manif anti coco avec une banderole qui m’a fait tellement marrer que je l’ai reprise pour le titre de cette chronique.



Indy va rencontrer un blouson noir (un loubard comme on les appelait dans les 80 ‘s et les albums de Margerin) qui va être introduit comme un pâle copie de Marlon Brando dans l’équipée sauvage. C’est tout le problème de cet Indy qui globalement respecte plutôt bien le cahier des charges mais ces clins d’œil un peu lourds et quelques petits autre plans viennent gâcher l’ensemble

En fait SCOOP, c’est le fils d’Indy et de Marion (la nana qu’il est allé cherché au Tibet dans les aventuriers de l’arche perdue). Cette idée me partage véritablement, autant elle permet d’introduire quelques répliques salées, autant, le personnage n’est pas suffisamment charismatique face à H. Ford ou son S Connery, on a du mal à croire que c’est la même famille.


Les courses poursuites sont un peu longues et les pièces trop nombreux, mais il faut penser à vendre des jeux vidéo après la sortie du film (ça a marché je me suis mis à Indiana Jones : Lego). La fin est invraisemblable pour un Indy, un trésor classique aurait suffit…

Voilà, encore une chronique mainstream pour emmerder mes collaborateurs

1 commentaire:

Rlg_ a dit…

Ben quoi elle est très bien cette chronique... quand même on sent la maîtrise, hein, c'est pas n'importe quel blaireau dans la salle qui nous parle c'est OCTOBRUNS, le mec qui a reçu la cave de batman import us en légo pour ses 30 ans (...)