STURETEVANT au Consortium se révèle une expo hermétique et plutôt lassante... questionnement de l'autonomie de l'art... courant appropriationniste 80's-sauf-que-non, c'est bien plus que ça, Foucault, Deleuze, Ploum Ploum Ploum...
En tous les cas, nous on a bien du mal à s'approprier quoique ce soit.
Sans aller jusqu'à dire qu'on s'emmerde ferme, on est pas non plus transporté/fasciné/choqué/questionné (rayer la mention inutile).
Je reste dubitatif devant une installation sublimant des performances de Mc-carthy, vues par le prisme d'une séries de télés, ou je sais pas quoi.
Un peu plus loin, une des œuvre reprend à son compte en "version voyeurisme" les preceptes qui ont aboutis le cinéma (comme c'est joliment dit, comme j'aime à me lire...).
Enfin voilà, moi et le panda qui m'accompagne, on finit par faire les cons dans des grandes pièces toutes blanches, l'espace de la monstration constituant pour Lethal l'attrait principal de tout lieu d'exposition.
Plus que la scénographie ou l'œuvre elle-même, Lethal aime par ses clichés révéler l'espace qui habituellement s'efface devant l'Art. Il lui restitue toute sa substance dans un traité intello-situ, pour l'instant non-intitulé et toujours remis à plus tard.
Bref, le tourisme artistique, des fois ça marche, des fois ça lasse.
Heureusement le soir même, les Skarekrows nous offre de quoi nous rattraper, dans un registre nettement moins cérébral toutefois.
Mais laissons ça c'est pour un prochain billet, ou Lethal vous prouve, images strip-tease à l'appui (au sens pas très propre comme au sens figuré), que Dijon a définitivement sa place sur la carte mondiale du Rock n' Roll, mais pas grâce à Damien Saez.
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