mardi 21 avril 2009

Clara clara @ Pena Feystare



Je l'avais annoncé ici même, et donc j'y suis allé...
Le Pena Feystare est une sorte d'établissement basque qui fait face à la cité des sciences, un bar en sous-sol avec lumière du jour en option et vue sur les couloirs du métro pour ceux qui veulent fumer des clopes. L'étage est quand à lui plutôt ambiance Flunch du sud ouest. Bon après les mecs sont pas méchants (on est fouillé trois fois à l'entrée malgré tout), et la bière est à 2,50.

Ce soir là, 6 euros la soirée pour 5 groupes, merci "arrache-toi un oeil" (nan c'est l'orga, remet ton globe oculaire à sa place...).




10Lec6, jeune groupe punk emmené par une chanteuse au look adolescent et ma fois fort crust joue devant trois personnes (10 maximum), dont la plupart font des photos donc c'est leurs amis ou ils ont un blog ou les deux. L'énergie est donc à peu près totalement absente du set, mais faut reconnaitre que sur le fond les compos assurent donc j'ai monté vite fait un bout des rushes (admirez le bassiste fantôme qui joue des riffs façon basse néanderthale des molochs) :




Les Gu Guai Xing Quiu sont plutôt graves, dans un délire musical post-grind qui fait bien penser à du Ruins, mais dans une version mise en scène façon famille tuerie (un trip Chalon dans la rue un peu louche en somme). Moi je me suis bien éclaté, mais tout le monde n'aime pas ce genre de truc (à part Mike Patton) :






Le nouveau set de Clara clara est mignon, ils utilisent pure data sur un ordi portable pourri contrôlé par un clavier maitre exhumé de fouilles antiques. Ça leur permet notamment de faire des morceaux de techno assez réussis dans le genre manchester des années 80. Maintenant c'est tout le monde debout, ce qui confère une ambiance dansante et bon enfant à l'affaire. Le problème, c'est qu'on se rapproche de par le fait d'une esthétique très-très animal collective, tant musicalement que scéniquement, et on s'éloigne encore un peu de la potion magique originale à base de poudre de deerhoof et de ligthning bold...
Pour le reste, le duo basse+batt Sabot s'est montré pas plus casse couille (pardon Charles je voulais dire rébarbatif) qu'à son habitude. Très virtuose dans son art aussi, mais bon c'est pour les mecs qui jouent Beethoven à la basse un peu quand même...

Smoke like a fish ont commencé tellement en retard qu'à leur du 1er morceau on rentrait se coucher (plus trop la frite pour du ska).
Voilà voilà pour cette belle petite soirée punk à chien avec croisage de Marion Masson là au milieu...

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