mardi 24 mars 2009

Appelle ca comme tu veux A.Michniak


Dimanche soir, un de ces soirs où le blue monte lentement en vous, j'ouvre ma boite aux lettres en rentrant de Week-end et trouve mon dvd commandé 2 semaines auparavant. Connaissant l'oeuvre de Michniak, je me demande si c'est bien le moment de regarder son film et puis merde, je serais vraiment dans le bain pour une fois.



Le teaser nous avait bien fait de l'oeil à Lethal et moi, j'avais assez hate de voir comment ce nihislite fini avait confronté son art et ici sa caméra aux individus qu'il a pu rencontrer et qui ne pouvait que lui faire peur ou le detester.

Le Dvd est divisé en 2 parties, 2 films appelés Appel ça comme tu veux (I) qui date de 2005 et Appel ça comme tu veux (II) lui de 2006. Enfin 7' de bonus pour expliquer les intentions du Film.

Ces oeuvres posent un problème de fond car il est répeté qu'elles sont faites pour faire quelque chose, pour remplir le néant qui nous entoure mais en même temps ce ne sont que des oeuvres qui ont été présentées pour l'ESAV ( Ecole supérieure d'Audiovisuel)...

Passons, le début d'Appel ca comme tu veux (I) part d'une très bonne idée, 2 personnes en scooter braquent la caméra de touristes japonais. Postulat de départ: une caméra c'est pas fait pour faire des albums souvenirs...4 potes se retrouvent alors dans un garage et se demandent que faire de cette cam ? La caméra est alors exploitée dans tous les sens possible et s'ensuit une 30'm de cut divers et variés qui offrent une vision oppressante de notre société hyper-urbanisée

Les répliques du teaser sont les seules qui m'ont accorchées et à ce niveau je suis un peu deçu, plus qu'une confrontation avec le réel, c'est une fuite qui est filmée...

Appel ca comme tu veux (II) répond, poursuit et achève le (I);, mais sur un autre mode, dans cette partie un mégaphone est branché sur une caisse et un road movie urbain est lancé dans les rues de Toulouse, Slogans et aphorismes nihilstes sont alors lancés sur des passants médusés qui ne réagissent pas trop. Incompréhension totale entre l'artiste, son oeuvre et l'individu moyen.

C'est vraiment pas le travail de Michniak qui m'a le plus accroché, à la fin de la soirée mon moral est sauf, il est finalement bien meilleur lorsqu'il fait du son. Après c'est toujours plaisant de voir de temps en temps un documentaire avant-gardiste.

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